bonjour christian
dans Ubuntu, le gestionnaire évolué de paquets de Debian prend en charge totalement le nettoyage! normalement, à moins de l'empêcher avec des paramètres spéciaux, il te nettoie, oh diable, même des choses dont toi, tu considères avoir besoin (par exemple une police de caractères pour les langues des Indes: il est allergique à ça en l'absence du paquet de support des langues indiennes dans son ensemble! ça, par contre, là, alors, il l'accepte et le conserve. Hors une police suffit amplement pour visualiser et même écrire de temps à autre dans une langue!). il faut donc les installer en les marquant spécialement!
mais nous faisons tous une grave erreur en comparant Puppy aux autres distros.
Puppy est un système qui se veut complet de but en blanc. nous l'avons utilisé plusieurs années avant les versions luxueuses à partir de 1.2 sans pouvoir changer quoi que ce soit, même, au début, sans pouvoir mémoriser dans puppy quoi que ce soit (si tu voulais garder un texte, il fallait l'envoyer quelque part sur le web)...
Puis on a commencé à "déconner", et, ce, surtout, à l'époque, à cause de la barrière des 50 Moctets (mini-CD format carte de crédit, oui, pendant 3 ou 5 ans, Puppy tenait dessus, la dernière version est une 3.1 modifiée, White Fang Puppy, relativement récente! juste avant la version de Toutou! Uniquement que la 3. se basait à nouveau 100 % sur Slackware, l'origine de Puppy, mais pas sur la Slackware actuelle! si je me souviens bien, sur la 7.x), sur la Slackware actuelle de l'époque, une Slackware encore très récente... Donc, pour mettre plus et ne pas dépasser les 50 Mo, il fallait compenser en mettant moins ailleurs: par ex. Opera au lieu de Mozilla, ce pour pouvoir mettre Xorg au lieu de Xvesa, etc. Dans White Fang, par ex., ce fut Xorg qui fit les frais de la réduction: White Fang n'a que Xvesa et pas de bureau, mais se loge toujours sur un CD carte de crédit (important pour ceux qui utilisaient Puppy en douce à la pause sur le PC d'entreprise
alors que les clefs USB étaient encore si rares et chères...)
Normalement, il n'y a rien à rajouter à un Puppy.
Dès la 1.x, nous avons eu des Puppy n'ayant plus le bureau Gnome (encore assez enfantin à l'époque) mais OpenOffice 1.x
. Le tout faisait seulement 98 Mo! Dès la Puppy 2.1, il eut une version avec OpenOffice 2.x se substituant à bureau Gnome (Abi + gnumeric) dans je crois 120 Mo. Et une version éducative genre (sans doute / peut-être) il y en a eu une en italien dès le Puppy 1.x dans moins de 100 Mo!!!
Et ces anciens Puppy faisaient (presque) tout ce que font les nouveaux. Ce qui a changé, c'est la détection automatique, et les méthodes de construction de Puppy, ainsi le fait que les bibliothèques soient à jour ou presque, permettant de puiser des logiciels dans d'autres distribution (pas facile initialement alors que la Slackware 7. avait une demi-dizaine d'années d'écart: BK devait adapter des tas de choses pour les mettre à jour! Par exemple quand Mozilla disparu et dut être remplacé par Seamonkey / Firefox / Opera!)
Quand à Toutou, initialement, y-en avait pas grand besoin: Marc (MU, tiens, depuis qu'il a passé son diplôme, on ne le voit plus), je crois, nous avait donné un *.pup traduisant Puppy en 3 ou 4 langues (Marc est allemand, parle bien le français et fut l'un des premiers développeurs développant vraiment de nouveaux puppy's, par ex. les deux puppy's de 9 et 11 Mo permettant de naviguer sur l'internet en mode vraiment graphique, l'un dans Firefox (non, ce n'est pas la fatalité, de peser 150 Moctets pour être un puppy, Marc savait le faire avec 9, puis, avec sensiblement plus de confort, 11 Mo d'ISO)!
Et puis, relativement vite, il y a eu l'inverse avec TeenPup 2.x : Plus de 600 Mo, pratiquement tout le KDE, et tout le bataclan, dans un seul ISO démarrant bien sur des tas d'ordinateurs! Qu'est-ce qui manquait dans ce TeenPup? Logiquement, sans doute rien... Mais TeenPup avait franchi un tabou important: Initialement Puppy se concentrait sur des applications dans la lignée GTK, pour éviter la multiplication des bibliothèques graphiques qui prennent énormément de place, alors qu'elles ont toutes la même vocation uniquement: dessiner des pixels et des traits! Après, on est devenus dépendant de la présence de Qt et autres bibliothèques très encombrantes, etc. ...
Donc on n'avait nulle part le besoin pressant de supprimer des bibliothèques ni de desinstaller, d'autant qu'à l'époque, BK publiait toujours, rarement mais quand même de temps à autre, des «onebone» etc. Là, c'était l'inverse, on n'avait quasi que Puppy et pratiquement aucune application dedans: il fallait tout compléter en rajoutant des paquets (qui furent toujours disponibles dans les dépôts de Puppy jusqu'aux version 4.x).
Les paquets *.pup, puis *.pet, à l'époque, ne rajoutaient que les librairies manquantes dans la version de base, et en désinstallant, on ne désinstallait que les paquets initialement manquants mais rajoutés par le paquet!
Mais comme depuis, les versions de bases ne sont plus dans une seule lignée (jusqu'à la 4.x, c'était quasi une lignée à de rares exceptions près: un progrès technologique constant de toujours la même chose sous la même forme), que certains en plus prennent la liberté de remplacer tel goodie de Puppy par tel autre logiciel leur plaisant mieux dans leur «puppy personnel», décuplant ainsi la présence de bibliothèques faisant double emploi, BK lui-même compris, puisqu'il a remplacé dans plusieurs de ses propres versions Seamonkey par Firefox, et que, précisément là, il y avait de graves problèmes de concordance des bibliothèques, et bien ni les *.PETs ni les *.SFS ne correpondent même plus à aucune version de base mais en priorité à la version que le constructeur du paquet en question avait utilisé lui-même à sa création, et, ça, on le redoit un peu à la ramification des nouvelles versions de Puppy, Puppy, Quirky, Wary, Racy, plus FatDog64 que BK a volontiers embrassé comme enfant adoptif, et dont la mixture ne correspond à aucun Puppy vraiment:
on a de plus en plus de variabilité
et de désordre dans la gestion des extensions...
Salut